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Balades ferroviaires
2016 - France + Espagne
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Villes
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Séverac-le-Château -
Toulouse -
Oloron-Sainte-Marie
Bayonne |
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Programme général du voyage |
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Lundi 04.07
:
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Travers – Neuchâtel – Genève –
Avignon – Montpellier
- Millau –
Séverac-le-Château |
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Mardi 05.07
:
-->
Séverac-le-Château
- Rodez – Toulouse –
Latour-de-Carol-Enveitg
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Mercredi 06.07
:
-->
Latour-de-Carol-Enveitg
–
Barcelona-Sants – Zaragoza Delicias
- Canfranc |
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Jeudi 07.07 :
-->
Canfranc-Gare – Bedous
– Oloron St-Marie
- Pau
- Bayonne –
Bayonne
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Vendredi 08.07 :
-->
Bayonne -
Dax -
Bordeaux-St-Jean –
Limoges-Bénédictins –
Paris -
Frasne – Travers |
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Programme avec détails et photos |
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1er jour :
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Travers (09h53 – Regio 7035) – Neuchâtel
(10h18/10h34 – ICN 31214) – Genève (11h52/12h42 –
TGV 9756) – Avignon TGV (15h48/15h57 – TER 79340
pour Carpentras) – Avignon-Ville (16h02/16h38 – TER
76425) – Montpellier (17h45/18h05 – bus 34122
- par le plateau du Larzac, altitude 810 mètres) -
Millau,
alt. 379 mètres (19h45/20h46 –
TER 70126) –
Séverac-le-Château (21h15) - Nuit à l’hôtel de la Gare
Notes : TGV
9756 : fortement ralenti avant Valence puis arrêt entre
Valence et Avignon suite problèmes signalisation ; 20 min.
retard à l’arrivée à Avignon TGV – TER 79340 déjà parti !
TER suivant part à 16h27, direction
Carpentras. Circule "à vue" jusqu’à Avignon-Ville
(arrivée à 16h37). Puis embarquement dans TER 76425,
à quai, mais pas climatisé; env.
40 degrés à l’intérieur (loc.
pas enclenchée, pas de mécano !). Train part à 17h00, avec
22 min. de retard
et arrive à Montpellier avec
17 min. de retard. Pas facile de
trouver la « petite » gare routière,
mal située et mal signalée. Bus part avec 10 minutes de
retard, à 18h15. Dans les bouchons jusqu’à 18h35.
Aucun arrêt commercial jusqu’à
Millau; arrivée à l’heure.
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Cliquer sur les
images pour les agrandir ! |
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Séverac-le-Château
- Cité médiévale et château |
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Séverac-le-Château (env. 2500
habitants), avec sa cité médiévale dominée par un ancien
château fortifié qui
culmine
à 817 m d’altitude et offre un
magnifique panorama sur la plaine où l’Aveyron prend sa
source.
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Avec l’arrivée du chemin de fer en 1880
(ligne Millau - Rodez), un nouveau quartier va se
créer autour de la gare
(altitude 670 mètres) et on
comptera jusqu’à 500 employés. La gare
devient un point de bifurcation en 1884 avec l'ouverture
de la ligne Séverac - Marvejols , avec prolongement
jusqu'à Neussargues en 1888. Le développement de
l’automobile contribue au lent déclin des services
ferroviaires.
Aujourd'hui, 3 paires de
trains TER circulent encore quotidiennement entre
Millau et Rodez (avec correspondances pour Toulouse et
Brive - Paris avec un Intercité de nuit) et 2
paires de trains entre Béziers - Millau et Marvejols - St-Chély d'Apcher, dont l'Aubrac qui relie Béziers à
Clermont-Ferrand.
Horaires sur
www.ter-sncf.com
puis "chosissez
votre région" :
Midi-Pyrénées |
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Séverac-le-Château
- Gare
(altitude
670 m.) |
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2ème jour :
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Séverac-le-Château (9h39) – Rodez
(10h20/10h26) – Toulouse (12h37/16h47) –
La Tour-de-Carol-Enveitg (19h47)
–
nuit à la
Cal Viatger à Enveitg
(20 min. à pied depuis la gare de la Tour-de-Carol ou 3
min. à pied depuis l'arrêt sur demande de Enveigt Village,
Béna-Fanès, situé sur la ligne du train jaune)
Le schéma détaillé de la ligne
Séverac-le-Château - Rodez se trouve sur Wikipedia
(à chercher sous "ligne
Séverac-le-Château à Rodez")
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Rodez, avec
train de nuit pour Paris |
Albi |
Gare de
Toulouse |
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T o u l o u s e (altitude
146 m. ; env. 480'000 habitants ; aire urbaine : env.
1'350'000 hab.) |
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Basilique St-Sernin |
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Notre Dame
du Taur |
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Office du
tourisme |
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Les Jacobins |
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Le Capitole |
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Rue Croix-
Baragnon |
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Musée
des Augustins |
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Rue des Arts |
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Cathédrale
St-Etienne |
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Monument
aux Morts |
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Gare SNCF |
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Transpyrénéen Oriental : Toulouse -
Latour-de-Carol - Puigcerda - Barcelona
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Ligne Toulouse - Latour-de-Carol : entre Toulouse
(km O; alt. 143 mètres) et Portet-Saint-Simon (km12), le
train utilise la ligne principale longeant la chaîne des
Pyrénées jusqu'à Bayonne. Dès Portet-Saint-Simon, le train remonte
ensuite la vallée de
l'Ariège sur tout le parcours et pratiquement jusqu'à sa
source, en passant par Pamiers, Foix, Tarascon,
Ax-les-Thermes, traverse la chaîne des Pyrénées en
tunnel sous le col du Puymorens pour descendre la vallée
du Carol et atteindre la Cerdagne,
sur le versant sud
franco-espagnol (partagé suite
au traité des Pyrénées
de 1659) en ayant traversé 17 tunnels (d'une longueur total
de 13,6 km) et 8 ponts et viaducs (d'une longueur total de
955 mètres) |
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Cliquer sur les
images pour les agrandir ! |
Entre
Toulouse et Foix
(km 82;
alt. 380 mètres; env. 10'000 hab.; château) : zone vallonnée
mais peu pentue. C'est la basse vallée de l'Ariège où
la déclivité ne dépasse pas 7 mm
Entre Foix
et Ax-les-Thermes (alt.
702 mètres; km 123; env. 1300 hab.)
, la vallée est plus
encaissée et la présence de la montagne nettement plus
visible. Les déclivités atteignent 20-25 mm sur de
longues distances.
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Entre Ax-les-Thermes et le
Tunnel du Puymorens. C'est le parcours le plus
pittoresque et le plus montagneux. Nous sommes en
haute montagne. Nous passons de 701 m d'altitude à
1562 m (sortie sud du tunnel) en 27 km avec des
déclivités atteignent 40 mm sur presque tout le
parcours, 10 tunnels dont le tunnel hélicoïdal de Saillens (1,850 km) et le tunnel du Puymorens, long de
5,4 km. La gare d'Andorre-L'Hospitalet
(km 144; entrée nord du tunnel) est située à 1429 mètres
d'altitude; la gare de Porté-Puymorens (km 150; entrée sud du
tunnel) est située à 1567 mètres d'altitude (point le
plus élevé du réseau français à voie normale). |
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Entre
le tunnel du Puymorens et
Latour-de-Carol-Enveigt (km
163; alt. 1230 mètres), puis Puigcerda.
Le train descend le
long de la rivière Carol avec une déclivité de 40 mm jusqu'à
la gare international
(13 km) et plus plat pour les 7 km restant jusqu'à
Puigcerda. |
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3ème
jour :
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La Tour-de-Carol-Enveitg
(8h50 – Regio 25360) –
Barcelona-Sants
(11h56/12h50 – AVE 9731
Marseille-Madrid - distance : 306 km) – Zaragoza Delicias (14h23/15h41 – Regio
15642) – via Huesca – Jaca
- Canfranc - alt. 1194 mètres (19h37) –
nuit à l’hôtel
Santa Cristina |
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Latour-de-Carol - Puigcerda - Ripoll -
Vic - Barcelona |
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Cliquer sur les
images pour les agrandir ! |
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Le train jaune au passage de la
gare de Enveigt |
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Le train jaune à la
Tour de Carol |
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Train Renfe en gare
de la Tour de
Carol |
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Train RENFE pour
Barcelona |
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Intérieur du train Renfe |
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Gare de
Puigcerda |
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Descente vers Barcelona |
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Latour-de-Carol-Enveitg
est une gare internationale située entre Toulouse et
Barcelona, sur la "Transpyrénéen Oriental", ouverte en
1929. Elle comprend
trois types d'écartement de
voie: international (voie
normale de 1435 mm)
en direction de Toulouse; voie métrique
en direction de Villefranche-de-Conflent (train jaune)
et voie ibérique
(1668 mm)
en direction de Barcelona.
La ligne reliant la Latour-de-Carol à Barcelona est
également sinueuse et montagneuse sur une grande partie du
trajet. Elle surplombe des gorges et des rivières,
traverse 59 tunnels (d'une longueur total de 12 km), dont
le tunnel hélicoïdal del Cargol, entre Toses et Planoles (30
minutes après le départ de la Tour-de-Carol) et 35 ponts
et viaducs (d'une longueur total de 2106 mètres).
Le train quitte la gare de la Latour-de-Carol-Enveigt
(départ 8h48; alt.
1211 mètres, env. 1000 hab. pour les deux villages de la
Tour-de-Carol et d'Enveitg)
pour se retrouver
rapidement sur territoire espagnol et marquer un premier
arrêt à Puigcerda
(8h56; alt. 1146 mètres;
env. 8000 hab.). Il
remonte ensuite jusqu'à La Molina
(9h15; km 180; alt. 1421
mètres) pour
traverser le tunnel de Tosas (longueur 3904 mètres) et se
retrouver dans la vallée du Rio Rigart.
C'est ensuite une longue descente vers la mer, avec une
vingtaine d'arrêts, dont Planoles
(9h44; km 196; alt. 1103
mètres); Ribes de Freser
(9h44; km 202; alt. 906 mètres; env.
1900 hab.), Ripoll
(10h04; km 216;
altitude 679
mètres; env. 10'000 hab.),
Vic (10h41;
km 252; alt. 490 mètres; env. 41'000 hab.),
Granollers
(11h15; km 293; alt. 149 mètres)
avant d'arriver à
Barcelona-Sants à 11h56.
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Horaire 2016 : 5 relations quotidiennes entre Latour-de-Carol-Enveigt et Barcelona entre 8h48 et 18h52,
avec une durée de parcours d'environ 3 heures.
Détails sur
www.renfe.com
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La ligne
Toulouse - Latour-de-Carol - Barcelona devait permettre
de relier rapidement les deux métropoles en traversant le
massif des Pyrénées. Son intérêt s'est fortement
réduit avec la mise en service, en
2013, de la ligne à grande vitesse reliant Perpignan à
Barcelona, permettant dorénavant d'effectuer le parcours
Toulouse - Barcelona en moins de 4 heures (3h15 pour la
relation la plus rapide, au lieu de plus de 6 heures par
Latour-de-Carol).
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Notes : Barcelona-Sants : gare très sécurisée ... A
l'arrivée, nombreux portiques automatiques pour voyageurs
avec billets internes (style métro); un seul portique pour
voyageurs avec billets internationaux surveillé par du
personnel ferroviaire. Guichets séparés pour billets
trafic local et pour trafic longue distance, avec longues
files d'attente (mieux vaux avoir son billet pour la suite
du voyage ...) "Terminal séparé pour
accéder aux trains à grande vitesse (AVE, TGV, etc.) avec
contrôle des bagages puis contrôle des billets, là aussi
avec des files d'attente (prévoir 20-30 minutes !).
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Gare de Zaragoza Delicias |
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Notes :
Zaragoza Delicias (mise en service en 2003): immense gare
moderne avec immense gare routière contigue ! A première
vue, nombreux guichets à disposition mais, à y regarder de
plus près, il s'agit des guichets des différentes
compagnies de bus. Les chauffeurs de bus ne délivrent pas
de billets. Il faut les retirer au guichet avec, en prime,
des files d'attente suivant les compagnies.
Les guichets ferroviaires sont beaucoup plus difficiles à
trouver, à une des extrémités de la gare.
Portiques d'accès automatiques pour rejoindre certaines
voies; un seul portique "manuel" (qu'il suffit de pousser
...)
Aucun agent "ferroviaire" sur place pour obtenir des
renseignements.
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Transpyrénéen Occidental : Zaragoza - Huesca - Jaca -
Canfranc - Pau
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Autres commentaires et photos sur la ligne du
Transpyrénéen Occidental
développés dans le voyage d'avril 2017, cliquer
ici |
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Cliquer sur les
images pour les agrandir ! |
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Le
parcours de Zaragoza-Delicias (départ
15h41; km 0; alt. 185 mètres; env. 665'000 habitants)
à Huesca (16h45/16h52; km 89;
alt. 458 mètres; rebroussement; env. 50'000 habitants)
puis Ayerbe (17h35; km 99;
alt. 493 m.) est peu accidenté.
Dès Ayerbe
(17h35), le train
attaque les contreforts des Pyrénées en longeant d'abord
le Rio Gállego,
en passant ensuite à proximité des "Mallos
de Riglos" (formations
géologiques)
puis en longeant le
lac du barrage de la Pena.
Il marque l'arrêt à
Sabinanigo
(18h41; km 178; alt. 780 mètres; env. 10'000 habitants)
puis à Jaca (19h02;
km 194; alt. 827 mètres , env. 13'000 hab.)
avant de reprendre son ascension vers
Canfranc
(arrivée 19h37; km 219; alt. 1194 mètres)
en longeant la rivière Aragon.
Le train est assuré par un autorail climatisé de la RENFE.
La plupart des sièges peut être basculée en fonction du
sens de marche du train. A noter plusieurs tronçons de
ralentissement à 20 km/h entre Ayerbe et Sabinanigo. |
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Horaire 2016 :
2 relations quotidiennes entre Zaragoza-Delicias et
Canfranc
avec une durée de parcours d'environ 4 heures.
Détails sur
www.renfe.com
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Canfranc-Estacion : une gare monumentale et une histoire
mouvementée
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La gare
internationale de Canfranc est située
sur la ligne du transpyrénéen occidental,
à une altitude de 1195 mètres, à 219 km
au sud de Saragosse et à 91 km au nord de Pau. Elle
n’a jamais
connu le trafic attendu lors de sa construction |
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Symbole de tout un pays souhaitant afficher son dynamisme
et sa modernité en s’ouvrant sur l’Europe,
perdue dans un paysage de haute
montagne, la deuxième plus grande gare d’Europe
(241 mètres de longueur
pour le bâtiment des voyageurs)
représente un patrimoine exceptionnel pour
de multiples raisons, tout particulièrement parce que le
paysage ferroviaire qui se présente au visiteur est
absolument unique. Les acteurs espagnols se concentrent
aujourd’hui sur la rénovation de l’emblématique bâtiment
des voyageurs. |
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Quelques centaines de mètres au nord de la gare se trouve
l'entrée du tunnel ferroviaire du Somport, qui relie
l'Espagne à la France et qui culmine à 1211 mètres
d'altitude. Il n'est plus en service depuis 1970.
Suite de l'article
ci-dessous |
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Autres commentaires et photos de la gare de Canfranc (ou
de ce qu'il en reste ...)
développés dans le voyage d'avril 2017, cliquer
ici |
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Canfranc : hôtel Santa Christina
(avec Spa et piscine intérieure): ancien bâtiment du Corps
des Carabiniers, construit à la fin du 19e siècle,
transformé en hôtel en 1991, modernisé en 2006. 30 min. à
pied depuis la gare; ligne de bus Jaca - Canfranc - Astun, arrêt Santa Christina, 5 x par jour
de 7h00 à 22h00 (été 2016). |
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Accessoire utile pour préparer et suivre les trajets en
Espagne : carte Michelin no. 574, "Espana Noreste":
Calaluna, Aragon, Andorra, échelle 1:400'000, comprenant
aussi bien les parcours Tour-de-Carol - Barcelona que
Zaragoza - Canfranc.
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4ème jour :
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Canfranc-Gare, alt. 1195 mètres
(8h40 - Bus) – Bedous,
alt. 405 mètres; env. 600 hab.(9h20/9h31 - train TER)
– Oloron St-Marie, alt.
221 mètres; env. 10'500 habitants;
(10h02/13h08)
- Pau,
alt. 175 mètres; env. 77'000 habitants; (13h44/14h15
- IC 14143 avec 80 min. de retard)
- Bayonne (15h28/17h59)
- Hendaye (18h39/20h23 ) –
Bayonne (21h03) - nuit à
l'hôtel
des Arceaux |
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Hendaye, gare frontière |
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Canfranc - Oloron-Ste-Marie - Pau |
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Cliquer sur les
images pour les agrandir ! |
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Entre Canfranc et Bedous |
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La nouvelle gare de Bedous |
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Entre Bedous et Oloron-Ste-Marie |
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Entre Bedous et Oloron-Ste-Marie |
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entre Canfranc et Bedous (31 km), le tunnel du
Somport et la
ligne ferroviaire sont fermés depuis 1970.
Service de bus à disposition; 5-6 relations par jour.
Horaires sur
www.ter-sncf.com
puis "chosissez
votre région" : Aquitaine |
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Automotrice Z 4412 en
avril 1980 en gare de Bedous, quelques semaines avant la
fermeture à tout trafic de la section Oloron Ste Marie -
Bedous.
CP 551 "Le Petit Cheminot" - Photo T.Leleu |
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- entre Bedous et
Oloron-Ste-Marie (25 km), la ligne ferroviaire a
également été fermée dès 1980 au trafic des voyageurs et dès
1985 au trafic des marchandises;
elle est à nouveau ouverte au
trafic des voyageurs depuis le 26 juin 2016 |
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- entre Oloron-Ste-Marie et Pau
(35 km), la ligne ferroviaire a toujours été maintenue en
activité |
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Un peu d'histoire en images |
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Forges d'Abel - 1930 |
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Forges d'Abel - 1931 |
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Urdos - 1933 |
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Bedous - 1950 |
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Oloron
Ste-Marie - 1923 |
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Pau - 1931 |
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Voici encore quelques données sur la ligne, dans le sens
Pau - Canfranc : |
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Pau |
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km
0; alt. 177 mètres |
Buzy
en Béarn |
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km
20; alt. 376 mètres; ancienne gare de bifurcation
d'où partait une ligne pour Laruns-Eaux-Bonnes-Les
Eaux-Chaudes, fermée depuis 1969. En poursuivant dans
la vallée d'Ossau, on peut rejoindre le train
touristique d'Artouste, à plus de 2000 mètres
d'altitude (le plus haut de France). |
Oloron-St-Marie |
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km
35; alt. 220 mètres |
Bedous |
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km
60; alt. 407 mètres; début du parcours de montagne |
Urdos |
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km
74; alt. 714 mètres; début de la rampe à 43 ‰ (rampe
maximum du réseau à voie normal de la SNCF) |
Les
Forges-d'Abel |
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km
83; alt. 1067 mètres; entrée nord du tunnel
ferroviaire du Somport |
Somport |
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km
91; alt. 1195 mètres |
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La
ligne comprend 24 tunnels (d'une longueur
total de 15,925 mètres, dont un tunnel hélicoïdal de 1792
mètres situé entre Urdos et les Forges d'Abel et le tunnel
de faîte du Somport de 7874 mètres) ainsi que 80 ponts
et viaducs. |
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Autres commentaires et photos sur la ligne du
Transpyrénéen Occidental
développés dans le voyage d'avril 2017, cliquer
ici |
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Oloron-Ste-Marie
- Gare |
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Oloron-Ste-Marie
(altitude 220 m.
env. 11'000 habitants)
avec ses trois quartiers et ses trois églises de
Notre-Dame, Sainte-Croix et Sainte-Marie (Cathédrale), traversée par le Gave d'Aspe et le Gave d'Ossau,
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Gare de Pau |
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Gare de Bayonne |
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Gare de Hendaye |
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Bayonne
- département des Pyrénées-Atlantique;
env. 50'000 hab. |
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5ème jour :
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Bayonne (8h00) -
Dax (8h47/8h57) -
Bordeaux-St-Jean (10h15/11h00 – IC 4480
via Perrigueux) –
Limoges-Bénédictins (13h20/14h14 – IC 3630) –
Paris-Austerlitz (17h18) -
Paris-Gare de Lyon (17h57 – TGV 9289) –
Frasne (20h41/20h52 – RE 96459) – Travers
(21h29)
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Canfranc-Estacion : une gare monumentale et une histoire
mouvementée
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Le caractère
unique, exceptionnel du site de la gare de Canfranc tient
principalement à deux facteurs.
C’est la plus grande infrastructure
ferroviaire d’Espagne et la deuxième plus grande gare
d’Europe après celle de Leipzig
: 241 mètres de longueur pour le bâtiment des voyageurs,
d'une taille comparable à celui de
la gare de Paris-Saint-Lazare.
Le
faisceau représente
un total de 27 kilomètres de voies anciennes, tantôt à
l’écartement français (1,435 m), tantôt à
l’écartement espagnol (1,668
m). La ligne entièrement électrifiée entraîne la présence
de caténaires dès 1928, première période de
l’électrification des chemins de fer.
Les voies des deux pays s’imbriquent les unes entre les
autres, de part et d’autre des deux quais de
transbordement (un pour les marchandises allant d’Espagne
en France, et vice-versa).
La longueur totale de chaque quai
de transbordement est de plus de 700 mètres.
De telles proportions sont, à
l’image du bâtiment voyageurs,
extrêmement rares, donnant au
lieu un caractère absolument démesuré.
Et c’est bien là aussi que réside le second facteur qui
rend la gare de Canfranc unique : elle n’est pas située
dans une grande métropole européenne mais au cœur d’une
région de haute montagne, isolée et à peine habitée,
économiquement très pauvre, à plus de 160 kilomètres de
Saragosse, seul pôle urbain majeur. Canfranc est donc une
grande gare monumentale ayant pour décor les sommets des
sierras culminant à près de 2500 mètres d’altitude. Quelle
autre gare au monde associe de pareilles
caractéristiques ?
Tout d’abord envisagée au lieu-dit « les
Forges
d’Abel »,
au nord du tunnel du Somport,
côté français,
l’implantation de la gare
frontière
internationale fait l’objet en 1907 d’une modification de
la convention de 1904 :
le
site français étant jugé trop encaissé, la gare
internationale est finalement construite en Espagne au
lieu-dit " los Arañones " à 4 kilomètres
au nord
du village de Canfranc,
sous le nom de "gare internationale de Canfranc".
Si les travaux de construction du
tunnel ferroviaire du Somport sont achevés
en 1915, c'est en octobre 1922 que commencent les travaux
de construction de la gare.
Inaugurée en 1928 par le roi d'Espagne
Alphonse XIII et le président français Gaston Doumergue,
la gare internationale de Canfranc est destinée à ouvrir
les Pyrénées centrales au trafic des voyageurs et des
marchandises.
A peine
ouverte au trafic,
la ligne Pau
-
Saragosse, exploitée côté français par la Compagnie du
Midi,
se révèle décevante.
Les
correspondances à Canfranc entre trains français et
espagnols nécessitent de longues heures d'attente et les
formalités douanières sont pointilleuses. Les
correspondances pratiquées
à Pau, vers Bordeaux et la capitale,
sont
médiocres.
Il faut une journée entière pour effectuer les 311 km
séparant Pau de Saragosse. Le trafic marchandise est assez
réduit, notamment en raison de la pauvreté économique des
territoires traversés. La grande crise de 1929 n'arrange
rien,
elle freine les échanges.
En 1931, un incendie occasionne d'importants dégâts à la
gare de Canfranc. La Compagnie du Midi fusionna avec le PO
en 1934.
En 1936, c'est la guerre civile espagnole :
le tunnel est muré.
Le trafic reprend en mars 1940, et de
nombreux échanges de marchandises transitent par la gare
jusqu'en 1944, notamment entre l'Espagne,
le Portugal et la Suisse,
pays non engagés dans
le conflit.
Des convois
de minerais de fer et de tungstène quittent
l'Espagne vers l'Allemagne,
et de l'or transite en compensation
dans le sens inverse.
En 1942, les nazis occupent les lieux pour empêcher les
résistants de fuir vers l'Espagne. Le dictateur Franco,
qui redoute le retour de maquis républicains réfugiés en
France, ferme la gare
en
1945.
Le trafic reprend en 1948, mais le
franchissement de la frontière est alors compliqué.
Le trafic voyageurs est
caractérisé par des trains de
pèlerinage et celui de marchandises
par l'exportation d'agrumes
vers la France.
À son
apogée, le trafic voyageurs international ne dépasse pas
la cinquantaine de voyageurs par jour pour un trafic fret
limité.
Le 27
mars 1970,
un
train quitte la gare de Pau à destination de l'Espagne.
En vallée d'Aspe, du givre recouvre les
rails.
Le train parti en dérive
entraîne la
destruction du pont de l'Estanguet à proximité de la gare
de Lescun-Cette-Eygun.
Ce pont n'est pas reconstruit.
C'est la fin du transpyrénéen.
Le trafic ferroviaire côté français est dès lors limité à
Bedous, avant l'abandon de la
desserte de la section Oloron
- Bedous
en 1980 (trafic voyageurs) et 1985 (trafic marchandises).
Des navettes routières
effectuent les trajets jusqu'à Canfranc.
En 2016,
côté
espagnol, deux trains
relient encore
chaque jour
Saragosse
à Canfranc.
Côté français, des trains circulent à
nouveau jusqu'à Bedous au départ de Pau (60 km) depuis
le 26 juin 2016,
après 36 ans d'interruption ... Le tronçon
Oloron-Ste-Marie - Bedous (25 km, 31 ponts, 21 passages à
niveaux) a été complètement rénové.
Des projets ambitieux prévoient la réouverture complète de
la ligne jusqu'à Canfranc à l'horizon 2020.
Ils sont soutenus par l'association
CRELOC
Extraits d'un article de Pascal Desmichel, parue en 2008
dans la revue européenne de géographie :
"La
gare monumentale de Canfranc à l’épreuve des temps.
Grandeur et décadence d’un patrimoine ferroviaire de la
montagne aragonaise (Espagne)"
Article complet par le lien suivant
cybergeo.revues.org/18342
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Etat / Stand :
30.03.2024
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