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Voyage 1978
 

Voyage Amérique du Nord et Amérique Centrale du jeudi 11 mai au vendredi 23 juin 1978
11.05 : Fehraltorf (7h10) – Kloten (7h38/9h15 – vol Balair 692) – New York  JFK
           (13h00) – deux nuits à l’hôtel Edison
     New York 

12.05 : New York
13.05 : New York JFK (8h35 – vol EA 997) – Antigua (11h45/16h10 – vol LIAT) –
           Pointe à Pitre (16h40 puis bus 2 h.) – Basse-Terre – 4 nuits à l’hôtel Charlery

14.05 : Basse-Terre :  volcan de la Soufrière
15.05 : Basse-Terre -  Trois-Rivières – bateau 1h. - île de Sainte et retour
16.05 : Basse-Terre (Guadeloupe)
17.05 : Pointe à Pitre (8h25 – vol LIAT) – Antigua (8h55/11h45 – vol EA 964) – Ste-Croix -
           Miami (14h55/17h10 – vol EA 858) – Orlando (18h00)


18.05 : Orlando : Disney World – 3 nuits à l’hôtel Day Inn
19.05 : Orlando
20.05 : Orlando (7h00 – vol EA 853) – Miami (8h00/13h15 – vol EA 979) – Montego Bay (14h45) –
           3 nuits à Ocean View Guest House

21.05 : Montego Bay (Jamaique)
22.05 : Train Montego Bay – Kingston et retour
23.05 : Montego Bay (15h30 – vol EA 78) – Miami (16h55) – 1 nuit au Strand Hotel

24.05 : Miami Seaquarium puis vol Miami (16h30 – vol EA 532) – New Orleans (17h15) –
           1 nuit à l’hôtel La Fayette
25.05 : New Orleans - 2 nuits au John Mitchel Hôtel
26.05 : New Orleans
27.05 : New Orleans (9h25 – vol EA 907) – Mexico (14h15) – 3 nuits à l’hôtel Maria Angelo’s

28.05 : Mexico : pyramides Teotihucan
29.05 : Mexico (8h25 – vol EA 908) – Atlanta (13h30/17h30 – vol EA 628) – Buffalo (19h30) –
           2 nuits à Holiday Motel

30.05 : Buffalo : bus Niagara Falls (2 x 1 heure)
31.05 : Buffalo (14h50 – vol EA 625) – Atlanta (16h50/17h50 – vol EA 83) – Los Angeles (19h40) –
           2 nuits à l’hôtel Clark

01.06 : Los Angeles : Disneyland
02.06 : Los Angeles (19h30 – train) –

03.06 : Flagstaff (6h35/9h00 – bus) – Grand Canyon (11h00) – 1 nuit au Moqui Lodge
04.06 : Grand Canyon (12h55 – vol Huges Airwest 265) – survol du Grand Canyon du Colorado
           Las Vegas (13h30) – 2 nuits  au Las Vegas Hôtel

05.06 : Las Vegas
06.06 : Las Vegas (8h30 – vol Hughes Airwest 246) – survol vallée de la Mort –
           Fresno (9h30 puis bus 3h30) – Yosemite (20h00)

07.06 : Yosemite National Park
08.06 : Bus Yosemite (2h30) – Merced puis train San Francisco (4 h) – 2 nuits à l’hôtel Powell
09.06 : San Francisco
10.06 : San Francisco (12h45 – train 30 h. "The San Francisco Zephyr"
           via Sacramento - Ogden - Cheyenne
)
11.06 : Denver (18h25)
  San Francisco

12.06 : Denver : Littleton = connaissances
13.06 : Denver (19h10 – train 17 h. "The San Francisco Zephyr"  via Lincoln - Omaha)

14.06 : Chicago (17h00) – nuit au Conrad Hilton
15.06 : Chicago (15h00 – train 17 h.)
16.06 : Albany-Rensselaer (9h15 / 12h40 – train 69 "The Adirondack" - 388 km) –
           Montreal (18h25) – 1 nuit à l’hôtel Royal Roussillon
 
   Chicago

17.06 : Montreal (13h30 - train) – Québec (16h30) – 2 nuits à la maison Acadienne
18.06 : Québec
19.06 : Québec (13h35 – train) – Montreal (16h50/18h10 – train 61 "The Montrealer" - 715 km)
 
20.06 : New York (6h35) – 2 nuits à l’hôtel Rio
21.06 : New York (train) – Washington – New York

22.06 : New York (17h40 – vol Balair 693 – 9 h.)
 
New York, 1923
23.06 : Kloten (6h30/7h04 – train) – Fehraltorf (7h40)
Quelques chiffres :

47 heures avion (35’700 km) - 129 heures train (9080 km) - 21 heures bus (660 km)
2 x abonnement « général » à bord des avions de Eastern Airlines (21 jours pour 718.- Frs).
2 x abonnement « général » à bord des trains « Amtrak » (14 jours pour 310.-
Frs.)
2 x billet avion Zürich – New York – Zürich avec Balair (715.- Frs.)

Carnet de bord   (réalisé en juillet 1978)



Alors que le soleil vient de se coucher sur l’Amérique, une nouvelle journée va bientôt commencer en Europe. Ce jeudi 11 mai 1978, elle commencera très tôt pour ce jeune couple helvétique et leur fillette de deux ans pour se terminer 24 heures plus tard, soit juste de quoi transformer un rêve qui parut longtemps irréalisable en une réalité déconcertante, mais fantastique.

C’est dans le train de 7h10 que la grande aventure prend forme. Les habitués n’ont pas assez de leurs deux grands yeux encore endormis pour apprécier le spectacle peu habituel que leur offre trois individus dissimulés derrière deux gros sacs à dos, sans compter pousse-pousse, sacoche photos et autres bagages.

Les premiers problèmes surgissent à Kloten. Sitôt descendus du train, il faut se rendre à l’évidence : le prochain bus pour l’aéroport ne part que dans une heure. Il ne reste donc plus qu’à monter dans un taxi afin d’arriver dans les délais. Puis, il faut se mettre à la file et attendre son tour pour l’enregistrement des bagages et des billets. Finalement, on se retrouve à bord d’un avion bien rempli pour décoller à 9h20.

A peine installés, les passagers se retrouvent devant un premier goûter puis, le temps de faire connaissance avec les voisins et d’écouter les renseignements transmis par le pilote sur notre itinéraire, notre altitude, notre vitesse, etc. qu’on survolle déjà la Grande-Bretagne.

Un petit apéritif pour nous ouvrir l’appétit puis un succulent repas avec boissons presque à volonté, le tout servi par un personnel fort attentionné, et nous voilà déjà en vue des côtes américaines.

Mais il faut encore aller aux toilettes, ce qui n’est pas un mince problème si l’on n’a pas réservé sa place lorsqu’on sait qu’il y en a deux pour près de 200 personnes.

C’est donc patiemment que l’on se remet à la file pour attendre son tour, sans se douter encore qu’il faudra garder cette habitude pendant tout notre séjour outre-Atlantique.

Enfin l'Amérique !


Il est environ 13 heures locale lorsque notre avion se pose à l’aéroport J-F Kennedy de New York après un voyage fort agréable de près de 9 heures. Le soleil est au rendez-vous mais avant de pouvoir l’apprécier, il faut encore se frotter aux autorités douanières, ce qui, là non plus, n’est pas une mince affaire lorsque arrive aux Etats-Unis. Après une heure d’attente, à la file indienne, pour ne pas dire en colonne par deux, on arrive en face d’un bizarre personnage, qui doit être un douanier, et qui n’hésite pas une seconde à  nous faire retourner à l’autre bout de la rangée parce qu’un formulaire est mal rempli. Inutile de vouloir s’expliquer en anglais, ou en français ou autre langue européenne, car, mis à par sont américain de quartier, il ne soit pas savoir autre chose.

Finalement, après plus d’une heure de péripéties, on peut enfin récupérer nos bagages et se diriger vers la sortie pour s’installer dans un bus qui nous conduit en quelque trois quarts d’heure directement à l’hôtel Edison, en plein centre de Manhattan. A peine installé qu’il s’agit déjà de penser au ravitaillement. C’est l’occasion de prendre la température de la ville car aussi bien le bus, que l’hôtel, que la plupart des magasins, restaurants et divers édifices sont climatisés.  Le ciel est bleu mais, mis à part vers midi, le soleil est invisible, caché qu’il est par les gigantesques buildings de 300 à 400 m. de hauteur, au centre de Manhattan.

Pour voir le soleil, il faut donc se réfugier dans des petites rues, pas plus tranquilles pour autant, et faire face aux diverses odeurs du milieu ambiant. Sitôt entré dans un magasin, on s’aperçoit d’abord, oh paradoxe au plus le plus riche du monde, que les prix sont rarement indiqués, à croire qu’ils se forment à la tête du client, et de toute façon, même lorsqu’ils figurent sur la marchandise, on ne s’y retrouve pas davantage car au total vient s’ajouter une taxe fédérale  qui varie suivant les états ... et les marchandises.

La confiance règne donc en maître, tout spécialement dans certains petits magasins tenus par des européens du sud ou des portoricains. Autre constatation surprenante : inutile de vouloir payer avec un billet de 50 ou 100 dollars (équivalent de 100.– Fr.s) car personne n’a de monnaie pour vous rendre (même à la poste principale de New York). Il ne reste plus qu’à sortir ses TC (Traveller chèques) qui eux, sont acceptés partout, ou presque.


Le lendemain matin, le changement de fuseau-horaire produit ses effets. A 3 heures du matin, tout le monde est réveillé mais il faut se rendormir, car  à cette heure matinale, une visite de la ville n’est  pas recommandée.  Dans le courant de la journée, on part en excursion à travers les quartiers chics de la ville.

Après être allé chercher quelques cartes des USA gratuites au siège de l’Exxon et s’être réapprovisionné dans un supermarché du coin, on va s’installer devant l’immeuble de Kodak pour pique-niquer, ce qui n’a lieu de plaire à tout le monde car on nous prie de quitter  les lieux. Sitôt dit, sitôt fait. Heureusement, on a eu le temps de grignoter quelque chose.

L’après-midi, on va parler français au bureau du tourisme avant d’aller visiter l’ONU. En rentrant, on s’arrête dans un supermarché A&P puis dans un magasin de photos, appelé là-bas discount … et on rentre à l’hôtel après une brève incursion dans l’église (climatisée bien sûr) St-Patrick, et au « Swiss Tourism Center ».

Le soir, alors que Cathy s’est assoupie, on en profite pour retourner à Time Square, mais il faut se coucher tôt car le  samedi matin, le téléphone nous réveille à 4h00 déjà. Le temps de plier bagages et à 5h00, on se retrouve dans le métro. Mis à part quelques problèmes pour passer les tourniquets d’entrée, tout va très bien à cette heure car il y a très peu de monde. N’empêche qu’on a tendance à tenir un couteau, ou équivalent, près à l’emploi après toutes les histoires qu’on a entendues.

Après une demi-heure, on descend pour emprunter un bus qui nous conduit jusqu’à l’aéroport Kennedy, le tout pour 1 dollar par personne ou deux « Token », à mettre dans une machine bizarre près du chauffeur en entrant. Arrivée en vue de l’Airport, on prend son courage à deux mains pour savoir à quel Terminal descendre, et le choix ne manque pas entre la dizaine de compagnies qui ont leur propre Terminal, sans compter les autres compagnies. Pour faire le tour, plus d’un quart heure, c’est dire la grandeur de Kennedy Airport. Avec notre chance, on descend bien naturellement au mauvais terminal, ce qui signifie attendre le prochain bus et réinvestir 50 cents par personne, pour se retrouver finalement dans le grand hall de la compagnie Eastern Airlines et refaire la queue pour l’enregistrement des bagages. Après quoi, il ne reste plus qu’à s’installer devant les petites télévisions ou à faire une visite en bonne et due forme des annexes avant d’être invité à prendre place à bord de l’avion.

Départ pour l'Amérique Centrale

A bord, plus une place de libre. Pour s’exprimer, l’anglais ou l’espagnol, ce qui ne simplifie pas les rapports avec les stewardesses. Pourtant, quel délicieux jus de fruit pour étancher sa soif. Quant au repas, on peut en mettre une partie de côté afin d’éviter l’indigestion. Puis, c’est l’arrivée à Antigua, une île perdue dans l’archipel des Antilles. On a beau être en petite chemise, c’est le sauna à peine sorti de l’avion. Une température intenable, accompagnée d’un vent violent. Et il faut à nouveau remplir des formulaires pour passer la douane mais on commence à prendre l’habitude, ce qui nous permet d’envisager ces durs moments avec plus de sérénité. Ensuite, il faut patienter quatre heure pour attendre l’avion qui nous emmènera en Guadeloupe. Rien d'un l’aéroport international. A peine une petite buvette pour se restaurer et pratiquement pas d’endroit pour s’asseoir. Mais il faut encore se procurer les billets d’avion pour la suite du voyage.

Au bureau de réservation, personne ! Aucune inscription quand à l’heure d’ouverture mais du personnel qui défile continuellement pour nous dire que le préposé viendra plus tard. Finalement, il arrive et c’est  la cohue. Cela ne l’empêche pourtant pas de s’arrêter de temps en temps pour faire une partie de causette avec sa voisine ou pour se désaltérer. Enfin, c’est notre tour. Les bagages à envoyer sont pesés scrupuleusement et on a droit à un supplément pour l’excédent de 4 kg bien que l’on ait pris la précaution de mettre les affaires lourdes dans les petits sacs que l’on prend avec soi dans l’avion. Puis il faut repasser à la douane.
Tout y passe. C’est tout juste si l’on ouvre pas mon appareil photo pour voir ce qu’il pourrait bien y avoir dedans. Quant à moi, après avoir successivement retiré mon couteau, mes stylos, mon trousseau de clés, bref tout ce qui est ferreux, je fais enfin taire la bizarre machine qu’un employé promène depuis la pointe des cheveux jusqu’au bout des pieds...
 

Puis, on s’installe tant bien que mal dans un petit avion à hélices. Pas d’air climatisé. Ce sont donc de grosses gouttes de sueur qui perlent sur notre front lorsque le petit avion s’élance, chancelant, sur la piste de décollage. En fait, le reste du voyage se passe beaucoup mieux. L’avion vole à basse altitude et on a tout loisir pour admirer la multitude d’îles qui défilent sous nos yeux. Trente minutes plus tard, l’avion se pose à Pointe à Pitre alors que la pluie vient de cesser mais avec une température toujours aussi éprouvante. Comme à Antigua, il faut alors s’habituer à un autre mode de civilisation. Des gens qui ne savent pas ce que signifie se presser, qui prennent tout avec bonne humeur. Finalement, après avoir passé la douane et récupéré les bagages, on peut enfin se mettre à la recherche d’un hôtel, ce qui n’est pas chose aisée lorsque le téléphone n’est généralement pas automatique. Finalement, on monte dans un taxi pour se rendre jusqu’en ville ; là on verra !  

La chance est avec nous car on peut tout juste attraper le bus qui se rend à Basse-Terre. Un bus assez surprenant qui n’hésite pas à s’arrêter en pleine brousse pour nous prendre en charge suite à un appel du chauffeur de taxi. Un petit bus de 20 places ou une trentaine de personnes ont déjà pris place et qui va encore nous trouver suffisamment d’espace pour deux personnes et nos bagages, qu’on entasse sous nos pieds et sur les voisins... Deux heures en fait fort agréables. Pas besoin de se presser pour tenir l’horaire puisqu’il n’y en a pas ! Beaucoup de petits bus semblables circulent plus ou moins quand ça les arrange. On s’arrête là ou il y a du monde, chacun paie un peu ce qu’il veut. Bref, la vraie brousse africaine. Pas de souci non plus pour savoir si on circule trop vite car le compteur est bloqué sur 20 km/h. De la musique créole à souhait pour ne pas d’endormir. Bien qu’on soit les seuls blancs dans le véhicule, on s’y sent presque à l’aise. Il est près de 20h00 lorsqu’on arrive à Basse-Terre alors qu’il fait déjà nuit. On a plus qu’à suivre les conseils d’un taxi qui nous conduit à l’un des deux hôtels du lieu. Quelques réserves quant aux confort mais rien à dire quant au prix : 40.-  Fr.F. par nuit pour deux personnes. Il ne reste plus qu’à s’installer et à s’endormir, ce qui ne saurait tarder après toutes ces péripéties.

Nuit plutôt agitée avec une chaleur étouffante, pas de ventilation, encore moins d’air climatisé. Il ne reste plus qu’à écouter les chants des coqs des poulaillers voisins (et seul Dieu sait combien il pouvait y en avoir) qui commencent à trois heures.

Ce dimanche 14 mai, on se lève à 6h00 pour faire un peu de rangement, puis déjeuner. Comme il pleut, on va vite faire quelques achats en face et on reprend place sur le balcon en attendant de recevoir une visite tout à fait inattendue qui n’est autre qu’un compatriote qui s’est installé en Guadeloupe depuis fort longtemps et qui vient boire un « ponche » avec nous. A la suite de quoi il nous invite à aller faire la connaissance de sa famille. Sitôt dit, sitôt fait. On se retrouve donc chez lui pour faire la connaissance de sa femme, de ses enfants,  de son beau-frère (qui est un gros producteur de bananes). Après un délicieux repas pris en commun, on est emmené au volcan de la Soufrière et le soir, on partage un apéro-souper chez le beau-frère. Lequel nous emmène visiter une partie de sa plantation de bananes le lendemain matin avant de nous conduire au débarcadère de Trois-Rivières. Une traversée mémorable de 30 minutes au cours de laquelle, aidé par une mer très agitée, on fait les frais de notre témérité puisque les bananes ingurgitées deux heures auparavant ressortent à grandes gorgées aussi bien sur les habits que dans la mer. De ce fait, notre premier souci en arrivant à l’ile de Sainte, et après avoir fait les grands nettoyages sur le bateau aidé par de sympathiques marins, sera d’aller se procurer un T-Shirt afin d’avoir quelque chose à se mettre sur le dos. Le reste de la journée, on la passera d’une part à se mettre à l’abri des fréquentes averses, et d’autre part à se tremper dans la mer. On aura même le temps de ramasser notre premier coup de soleil. Le soir, on refait le chemin inverse jusqu’à Trois-Rivières et de là le bus nous reconduit jusqu’à Basse-Terre.

Le mardi 16 mai est consacré au repos. Après une grasse matinée bien méritée, on va faire quelques emplettes au « Prixunic », qui se trouve à l’autre extrémité de la ville, avec un soleil de plomb comme compagnon de route. L’après-midi, on le passe à l’hôtel à s’éponger les gouttes de sueur. En début de soirée, on va faire nos adieux au compatriote et à sa famille. Comme les magasins sont encore ouverts, on en profite pour se ravitailler une dernière fois puis il faut songer à se coucher car le lendemain s’annonce pénible puisqu’on devra changer trois fois d’avion. A 5h15 précise, notre ami suisse s’impatiente devant l’hôtel pour nous conduire en voiture jusqu’à l’aéroport de Pointe à Pitre en allant à son travail. 90 minutes plus tard, on se présente avec armes et bagages au guichet d’enregistrement mais comme on a oublié de confirmer notre départ, on est placé sur une liste d’attente.

Finalement, on se retrouve dans un petit avion qui nous emmène à Antigua. Même attente et même scénario qu’à l’aller pour passer la douane. On fait la connaissance d’un couple de français qu’on retrouvera à de nombreuse reprises tout au long de notre voyage. Puis on prend place à bord d‘un avion d’Eastern Airlines pour se rendre à Miami. Escale imprévue à l’île de Ste-Croix d’environ deux heures. Tout le monde descend, récupère ses bagages pour aller les présenter aux autorités douanières puis reprend place à bord du même avion, le tout dans un cadre presque désertique, dans un aéroport de campagne avec un vent violent et une chaleur étouffante. On arrivée finalement à Miami avec une heure de retard pour « sauter »  dans l’avion à destination d’Orlando. Toujours de l’aussi bonne nourriture et des boissons fraîches que l’on doit cette fois déguster dans un confort relativement précaire car la tempête fait rage.

Fin du carnet de bord !

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Etat / Stand : 11.05.2021   +
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